Vidé-haut #2 – Katmandou
Nous voilà au Népal ! On a déjà passé deux semaines à Kathmandu, pour découvrir la culture népalaise, et rencontrer les acteurs de la gestion des déchets. Revivez avec nous ces deux semaines fortes en émotions !
SEMAINE 1 : L’arrivée à kathmandu
Ça y est, nous y sommes ! Dimanche, 11h, aéroport de Bâle, c’est parti pour Olivier et Valentin. 24h réparties entre vol et escale à Istanbul nous attendent pour rejoindre la capitale du Népal : Kathmandu.
1 ans que nous attendons ce moment, la découverte d’un nouveau pays et d’une nouvelle culture. Ce n’est pas vraiment chose réussie lors de notre escale à Istanbul puisque l’aéroport n’est rien d’autre qu’un énorme centre commerciale à l’américaine regroupant marques de luxes et fast food.. Peu importe, plus que 10h d’attente et nous nous envolons vers Kathmandu. Dans ce vol, presque que des népalais, peu d’occidentaux, surement dû à la situation sanitaire et la quarantaine imposée pour les touristes qui rend l’obtention du Visa compliquée.
11h15, atterrissage du vol TK726 sur la piste, descente de l’avion par la piste et formalités administratives à l’arrivée. Tout le monde parle Népali, l’immersion peut commencer.. juste pendant 5 min puisque dans la file d’attente nous croisons Amaury, Arthur et Guillaume, 3 élèves de notre promo qui partent en mission humanitaire au Népal. Le monde est petit.. Un bon prétexte pour aller boire un verre dans la semaine !
A la sortie de l’aéroport, une affiche tri-haut pour l’Everest qui ressort au milieu de tous les taxis népalais sautant sur les touristes pour les emmener à l’hôtel. C’est Namgyal, notre principal intermédiaire au Népal, il est venu nous chercher pour enfin se rencontrer après les dizaines de mail échangés ! 1 minutes pour charger nos sacs et faire une photo puis nous prenons la route direction l’hôtel.
La circulation au Népal, une sacrée aventure. J’avais été prévenu, je ne suis pas déçu, en un mot : le zbeul !
Après avoir traversé la ville, on arrive à notre hôtel agréé par le gouvernement pour passer la quarantaine (mais nous venons d’apprendre qu’elle a été supprimée juste avant notre arrivée). L’accueil népalais est idéal et l’hôtel nous offre un grand confort. Idéal pour recharger les batteries après le voyage et s’adapter au changement d’heure (+3h 45 par rapport à la France).
Après une sieste d’arrivée nous allons à la rencontre de Sundar, à qui on nous a demandé d’apporter des affaires depuis la France. Il est guide pour des trekkeurs et parle très bien le français puisqu’il est venu y travailler pendant plusieurs mois. C’est le premier népalais que je rencontre et je suis admiratif de sa mentalité : le respect avant tout.
Mardi, 2ème jour à Kathmandu, nous découvrons le quartier touristique de la capitale : Thamel. Ici, tout le monde cherche à attraper le touriste occidentale. On découvre le marchandage à la népalaise dans les petits commerces. Le midi, changement d’hôtel pour aller dans celui de Namgyal. Un accueil toujours autant chaleureux par les locaux.
L’après-midi, nous entreprenons de visiter pashupatinath, un des plus gros sacres de l’hindouisme. On est vite rattrapés par la pluie, qui nous rappelle que la mousson n’est pas terminée, et qu’on a intérêt à acheter un parapluie.
Le soir, c’est la rencontre de la deuxième personne importante : Madinra. Cet ingénieur népalais est connu en France pour être apparu dans une vidéo de Cyrus North pour sa conception de panneau solaire pour les népalais en cas de tremblement de terre. Nous lui avons présentés le projet et il est très emballé pour nous aider sur la partie technique. Après avoir discuté toute la soirée, il l’est encore plus et est prêt à nous accorder du temps en plus de son activité d’ingénieur. C’est encore plus motivant de rencontrer tous ces gens, prêts à s’investir à ce point dans le projet ! Ce soir, nous découvrons une fois de plus l’hospitalité népalaise puisqu’il nous est impossible de leur payer le restaurant ainsi que de rentrer chez nous sans taxi..
Le mercredi, nous continuons les visites culturelles avec la découverte de Buddah Stupa, le plus grand stupa bouddhiste du Népal. Le soir, c’est l’instant français puisque nous retrouvons nos 3 camarades de promo ainsi que Florian, un français fan du voyage qui a entendu parler du projet et nous a contacté. Il s’apprête à faire la traversée du Népal, le great himalayan trail : une traversée Ouest/Est du Népal en 3 mois environ. Enfin, Lucas nous rejoint, un haut savoyard parti vivre l’expérience de sa vie en trekking. Il vient de faire le trek du Langtang et a déjà envie de repartir dans un nouveau trek, les annapurnas.
Pas de bêtises le mercredi soir puisque c’est rendez-vous à 8h avec Namgyal qui nous présente l’homme important des prochaines semaines : Nuru Onchuk. C’est un sherpa habitant de Pangboche, village où nous souhaitons mettre l’installation. Il est membre de l’association qui gère l’électricité sur place et est investi dans la cause des déchets. Côté sportif, il a gravi ni plus ni moins 12 fois l’Everest dont une fois sans oxygène, et il nous dit « it was not a good idea ». C’est donc le contact parfait pour nous accompagner durant la partie trekking et aller rencontrer toutes les personnes importantes dans la région. Il a hâte de partir avec nous et nous nous avons encore plus hâte de partir avec lui, ça va être une chouette aventure ! Le fait de parler expédition et montagnes nous donnent envie de partir, d’autant plus que ce matin c’est la première fois que le ciel est dégagé et nous apercevons le premier haut sommet himalayen depuis Kathmandu.
L’après-midi, nous partons direction Swayambhunath, le temple des singes de Kathmandu. Le temple est perché sur une colline, ce qui permet de prendre de la hauteur pour la première fois et de découvrir une nouvelle merveille indou. Sur le retour, quasiment 10 km de marche à effectuer qui ont été riches en émotions. Tout d’abord, nous traversons un fleuve qui traverse Kathmandu et depuis plusieurs jours nous souhaitons nous y arrêter car nous savons que c’est dans ces zones que les déchets s’accumulent. On trouve une petite décharge sauvage où nous prenons quelques photos. Nous nous rendons compte que des familles vivent juste derrière, et les enfants viennent tous autour de nous avec comme seul phrase « please money ». C’est le premier choc pour nous, nous savions que nous nous trouvons dans un des pays les plus pauvres du monde mais être confronté à la réalité est encore autre chose.
Par la suite, nous effectuons la majorité du trajet avec un étudiant népalais, Akash, qui est en admiration devant les occidentaux. Nous lui expliquons que les valeurs véhiculées par la société népalaise sont tout autant respectable. C’est agréable de se faire aborder dans la rue par quelqu’un qui ne nous demande pas de l’argent directement où ne veut rien nous vendre. Il nous propose d’aller boire un thé indien chez sa famille, nous comprenons vite qu’il est dans le besoin, nous lui proposons donc d’amener à manger par la même occasion. Finalement, nous sommes en retard pour le rendez-vous avec Madynra, nous décidons donc de prendre son contact et nous remettrons ça dans les jours qui arrivent !
Le soir, c’est rendez-vous technique avec Madynra. Il nous emmène dans un restaurant avec une terrasse en toiture posée devant le Buddah Stupa de nuit, c’est encore plus beau ! C’est ainsi que la journée se termine.
Vendredi, une nouvelle journée intense nous attend où nous pouvons dire que nous avons découvert différents aspects du Népal. Pour moi, la journée commence à l’hôpital où je dois enlevé mes points de sutures que j’avais ramené de France. Il y a énormément d’hôpitaux dans la ville, j’en choisis un proche de l’hôtel qui a été validé par Namgyal. Je suis accueilli au service urgences ou je suis tout seul et l’attraction. un médecin et une dizaine d’infirmières autour, même ici l’accueil est exceptionnel. Je me fais retirer les points, le médecin ne me dit qu’il y a rien a payé et l’infirmière vient me serrer la main en me disant « thank you my friend ! ».
De retour à l’hôtel, nous partons avec Namgyal dans un centre de tri privé. C’est le deuxième choc : il y a un grand hangar où 12 tonnes de déchets arrivent par jour et dedans des népalais vident les sacs et tris les déchets. Nous voyons ensuite une deuxième pièce avec tous les déchets de type textiles entreposés et Namgyal nous montre des couchettes juste à côté et il nous indique que les employés dorment ici, nous les voyons même prendre leur repas au milieu des déchets.. Nous rencontrons le boss dans son bureau qui nous parle du système de gestion, pour lui tout est OK. Ils font un composte qu’ils donnent aux agriculteurs, ils renvoient les déchets dangereux type batteries aux usines, etc.. Ce n’est pas tout vrai mais globalement le système en place n’est pas mauvais. En effet, ici les matériaux ont des la valeur, ils est donc intéressant de les revendre. Le problème restant les emballages plastiques (et les conditions de travail). Il n’y a pas de tri en amont comme en France, ici, juste une seule poubelle et les déchets sont séparés au niveau du centre, ce qui fait qu’il n’y a pas d’abus comme en France ou beaucoup de personnes ne respectent pas le tri (les emballages en carton voire en verre qui finissent dans la poubelle normale). Nous enchainons sur la visite d’un britannique, Ian Wall, qui nous présente son ONG keep (Kathmandu Environmental Education Project). Pour finir les visites, nous allons au centre de tri public de Kathmandu où nous retrouvons une énorme décharge sauvage à côté de la rivière. La différence par rapport à l’autre site est qu’il est financé par le Népal et il n’y a pas besoin de payer pour la gestion des déchets. Le service est moins bien assuré d’après Namgyal, néanmoins, les condition de travail des employés sont meilleures.
Le dernier rendez-vous de la journée pour nous est encore avec Madynra, qui nous présente un de ses collègues ingénieurs en génie civile, Madan. Il a une grande expérience et est prêt à nous aider sur ce projet. Pour lui, la phase de recherche est primordiale. Encore une rencontre très intéressante et rassurante pour nous.
Cette journée intense nous donne droit à une bière bien méritée, l’Everest, bière locale et surprenante. On retrouve les copains dans un pub. Jusqu’à maintenant, toutes les rues étaient désertes dès 21h mais le vendredi c’est jour de fête au Népal, d’autant plus que c’est le début des vacances scolaires. Une belle occasion de découvrir une nouvelle facette de Kathmandu. Nouvelle facette bien découverte, il est 5h30, je récupère Valentin ayant négocié un taxi sur le dos d’un scooter, il est temps d’aller se coucher !!
Samedi matin, après 3h de sommeil, réveil plus que compliqué pour les deux soldats, particulièrement pour Valentin qui réveille le voisin irakien au lieu de me réveiller. Nous rejoignons Namgyal à l’autre bout de la ville pour un rendez-vous avec l’ONG let’s clean up Nepal qui organise des actions dans le pays et connait bien le management à l’échelle de Kathmandu. Nous profitons de la proximité avec le monastère tibétain de Kopan pour y faire un tour. Perché sur une colline et à l’extérieur de Kathmandu, cela nous donne un nouvel aperçu de la ville. Malheureusement il n’est pas possible de le visiter, malgré ma nouvelle coupe de cheveux très proche du moine tibétain.. Pour la suite, les 3h de sommeil nous rattrapent vite et nous réalisons la journée la moins productive depuis notre arrivée.
Dimanche, dernier jour de la semaine est consacrée à la rencontre de nouveaux acteurs. Nous rencontrons d’abord bluewaste to value, un organisme valorisant les déchets, notamment dans la région de l’Everest. Pleins de bonnes idées et d’infos importantes. Vient ensuite la rencontre la plus attendue, avec le SPCC. C’est l’organisme de management des déchets dans la région. Un échange fructueux nous permettant de connaitre toutes leurs actions et la complexité du système.
L’après-midi, nous rejoignons Madynra pour visiter son labo. Ça n’a rien à voir avec les labos que nous connaissons en France. Ici, 4 petites pièces avec quelques machines et des composants électroniques lui permettent de développer et commercialiser des innovations technologiques poussées. Impressionant ! On enchaine sur la visite d’une usine dans la métallurgie pour voir les matériaux que nous pourrions obtenir ainsi que quelques machines pour usiner.
Pour finir la journée, nous allons boire un coup avec Jonathan Lamy, qui nous avait contacté en début d’année suite à son projet de gravir l’Everest. Projet réussi puisqu’il a fait l’ascension au printemps en doublant avec le Lhotse (8 516 mètres). Il revient actuellement du Manaslu (8 163 mètres), qu’il vient de gravir sans oxygène. Discussions intéressantes pour envisager une interview le lendemain !
En résumé, une semaine plus que chargée. Apparemment un temps d’adaptation au pays. pour Valentin, c’est sa deuxième venue, il n’y a pas de soucis. Pour moi, c’est pareil je me suis tout de suite senti dans mon élément. Peut-être que je suis destiné à devenir Sherpa.
Il faut dire que la gentillesse et la bienveillance de la population aide à bien se sentir dans le pays. Les « namaste » suivis du sourire typique népalais sont très accueillants. Cette population nous inspire le respect, et pourtant c’est eux qui sont en admiration devant la France..
Namaste et à la semaine prochaine !
chapitre 2 : arrivée de Robin
Lundi matin, le réveil sonne, nous sommes prêts à bouger d’hôtel pour aller chercher le dernier membre du tri-haut à l’aéroport : Robin. Mais en plus des 10h d’escale à Istanbul, lui sont ajoutés 24h.. courage à lui !
C’est décidément la matinée des échecs puisque notre ami Florian qui devait partir pour sa traversée du Népal reviens également à l’auberge de jeunesse puisqu’il n’a pas eu son bus. Enfin, Soumi, une indienne rencontrée la semaine dernière est également de retour plus tard dans la journée car son vole pour aller faire le Trek du camp de base de l’Everest n’a pas pu décoller avec le mauvais temps.
Nous profitons de ce changement de programme pour rejoindre Jonathan Lamy, que nous avons rencontré hier. Nous réalisons une interview suite à son ascension de l’Everest au printemps.
L’après-midi, je profite d’un peu de temps libre pour aller crapahuter dans les montagnes autour de Kathmandu. Encore un échec pour aujourd’hui ! Après 30 min de marche pour pouvoir sortir de la capitale sans s’encrasser les poumons, je découvre que tous les alentours de la ville sont entourés de murs pour empêcher d’aller en forêt. En me renseignant après, je découvre que c’était une réserve militaire et qu’il faut payer des permis pour accéder à ces montagnes.
Tant pis, on patientera encore pour libérer toute l’énergie qui est en nous.
Mardi, cette fois c’est la bonne ! Tout le monde arrive à partir et nous avons un message de Robin comme quoi il est bien dans l’avion. Après 1h d’attente à l’aéroport on le récupère. C’est intéressant d’être de l’autre coté des barrières et voir les touristes se faire submerger par 4 taxis à leur arrivée.
Après le premier dalbhat de Robin on enchaine sur un rendez-vous avec une entreprise qui recycle les batteries. Ces déchets dangereux sont au cœur de nos préoccupations afin de les traiter.
La semaine dernière, de nombreux organismes nous ont dit qu’il n’y avait aucune solution. Ce rendez-vous est peut-être enfin une piste. Cependant, nous sommes face à une société privée et les piles et batteries retrouvées en expédition n’ont pas l’air d’être le plus intéressant pour eux financièrement..
Avec Valentin nous pensons qu’il est temps pour nous de franchir le dernier palier d’acclimatation en terme de nourriture. C’est pourquoi nous nous rendons dans un pur restaurant local. Il est dans une cave, on y retrouve que des plats typiques et la dose d’épice est encore plus élevée que ce que nous avons connus.
Palier d’acclimatation validé puisqu’une souris traverse la salle pendant que nous mangeons. Si nous ne sommes pas malade demain, c’est gagné !
Mercredi matin, réveil paisible après une bonne nuit. Nous sommes donc officiellement acclimatés. Pour la suite de la journée, c’est visite d’une entreprise qui fabrique des panneaux d’isolations. Madynra nous y emmène dans l’idée d’assurer le maintien de la chaleur pour notre prototype de pyrolyse.
Ensuite, il nous fait découvrir un point de vu magnifique. C’est la première fois que nous prenons de la hauteur et ça donne envie de se rendre dans le Khumbu ! Plus que 3 jours..
Le soir c’est rencontre avec Vadim Druelle, un autre alpiniste français. Le mec a 19 ans, il est parti faire le Manaslu (8 163 m) sans oxygène, sans utiliser les cordes fixes mises en place pour les expéditions commerciales. Mais surtout, il l’a réalisé en one shot depuis le camp de base. C’est à dire qu’il est monté directement au sommet en une journée sachant que la plupart alpinistes s’arrêtent et dorment à 4 camps de base différents. Première expérience au Népal réussie !
Par dessus la performance, c’est surtout un mec simple, avec qui nous partageons la même vision de la montagne. Cerise sur le gâteau, il adore se lancer des défis un petit peu fou. Que demander de plus ?
Ce soir, après son expédition, il a envie de profiter de Kathmandu avant son retour en France. Notre rôle en tant que nouveaux acclimatés est de l’accompagner dans cette aventure.
Le jour suivant, nous devons faire nos provisions de nourriture que nous ne trouverons pas en altitude pour le mois et demie d’expédition qui nous attend. Au total, 3kg de soupe, 5 kg de barres de céréales pour Robin et Valentin tandis que moi j’ai déjà fait mes réserves depuis le début de semaine en récupérant les sachets de sucre en poudre par ci par la Simplicité et légèreté avant tout.
Mais avant ça, nous rendons visite à Akash que nous avons rencontré la semaine dernière. Nous lui avions promis de venir boire un thé indien. Il vit avec sa famille de 6 dans une pièce commune de 16m². De nombreuses familles se trouvent ici suite au tremblement de terre de 2015 qui a détruit leur maison. En entrant dans le quartier, nous sommes accueillis avec des « namaste ! » dans tous les sens par les enfants. Encore un moment important pour nous, qui nous rappelle le confort dans lequel nous vivons et la chance que nous avons.
Derniers préparatifs et visite guidée des lieux incontournables de Kathmandu le vendredi. Cela nous permet d’en apprende beaucoup sur la culture bouddhiste et indouiste grâce à notre guide qui parle parfaitement français.
Nous recevons les dernières infos logistiques de Namgyal pour notre périple puis nous embarquons dans la jeep à 5h le samedi avec notre sherpa Nuru, sa fille qui rentre au village familial pour les vacances et Catherine, une française tombée amoureuse du Népal depuis 4 ans. Depuis, elle y retourne tous les ans avec un sommet en tête, à chaque fois accompagnée par Nuru sherpa. Dans l’ordre : Mera peak (6 461 m), Cho You (8 188 m), Manaslu (8 163 m), Everest (8 848 m), Makalu(8 485 m) et cette année l’Ama Dablam (6 812 m). Nous passerons les prochains jours avec cette équipe, si nous arrivons vivant de ce voyage pendant lequel j’écris ces lignes (9h de jeep annoncées pour 280 km). Pour le moment, nous sommes loin des routes de l’impossible. Mis à part une ou deux rivières à traverser, les routes sont toutes goudronnées et en bon état.
Prochain rendez-vous : le Khumbu. À très vite !